Alors qu’il a survolé des zones à risque, le 23 décembre 1925, l’avion de Maurice Noguès a frôlé la catastrophe au-dessus de la Méditerranée

Alors qu’il a survolé des zones à risque, le 23 décembre 1925, l’avion de Maurice Noguès a frôlé la catastrophe au-dessus de la Méditerranée

L’histoire fascinante de l’aviation regorge d’exploits audacieux et de défis inattendus. L’un de ces épisodes marquants met en lumière le courage et la détermination de l’aviateur Maurice Noguès.

Accompagné de son mécanicien, il a bravé les éléments et survolé des territoires hostiles, illustrant ainsi l’esprit pionnier de l’époque.

Un raid audacieux à travers les cieux

Maurice Noguès, aviateur intrépide, s’est lancé dans un raid de reconnaissance de plus de trois mois pour tracer de nouvelles routes aériennes.

À bord de son Spad 56, accompagné du mécanicien Auguste Morin, il a bravé de nombreux défis. Le survol de zones de conflits a nécessité une vigilance constante, rendant chaque étape périlleuse.

Maurice Noguès et son mécanicien Auguste Morin, au départ du voyage d’études vers la Perse.

Le voyage n’a pas été sans incidents. Une fuite de carburant a contraint Noguès à un amerrissage d’urgence dans la baie de Naples.

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Malgré les difficultés, y compris la contraction de la malaria, les deux hommes ont été secourus et sont rentrés sains et saufs.

Un atterrissage imprévu en mer

Face à une fuite de carburant, Maurice Noguès n’a eu d’autre choix que de poser son Spad 56 en urgence dans la baie de Naples.

Le Spad 56 utilisé par Maurice Noguès lors de son raid aérien de reconnaissance, un appareil emblématique de l’aviation française des années 1920.

Ce contretemps a interrompu leur voyage vers la France, mais heureusement, un navire danois est venu à leur secours.

Malgré les péripéties, Noguès et Morin ont pu regagner la terre ferme sans encombre. Cependant, le périple a laissé des traces, notamment pour Noguès qui a contracté la malaria.

Contracter une maladie comme la malaria après un tel voyage montre à quel point les aviateurs mettaient leur santé en jeu. Ce n’était pas seulement une prouesse technique, mais aussi une épreuve humaine.Claire, 35 ans, infirmière

Ce voyage a été une véritable épreuve, mais les deux hommes sont rentrés sains et saufs.

thomas lemaire neowp

Journaliste passionné par l’innovation, la mobilité et l’aviation, Thomas suit de près l’évolution du transport aérien à travers le monde. Sur Observatair, il décrypte avec précision et curiosité les actualités des compagnies, les nouvelles liaisons et les grandes tendances qui redessinent le ciel mondial.