Un professeur de droit poursuit Boeing pour 40 millions de dollars après avoir inhalé des fumées toxiques à bord d’un vol Delta Air Lines.
L’incident, survenu en août 2024, a entraîné des séquelles neurologiques et respiratoires graves. Ce cas soulève des questions sur la sécurité aérienne et le syndrome aérotoxique.
Plaintes pour inhalation de fumées toxiques
Jonathan Harris, professeur de droit à l’université Temple, a intenté une action en justice contre Boeing, réclamant 40 millions de dollars pour des séquelles neurologiques et respiratoires.
L’incident s’est produit en août 2024 à bord d’un Boeing 737 de Delta Air Lines, où une odeur de “chiffons sales” a envahi la cabine.
Harris a ressenti des nausées et des difficultés respiratoires, suivies de vomissements. Les analyses médicales ont révélé une hypoxémie et la présence de monoxyde de carbone. Plus d’un an après, il souffre de migraines et d’anxiété, affectant sa capacité à travailler.
Fumées toxiques et vérités scientifiques
Les « fume events » sont des incidents récurrents dans l’aviation, souvent liés au système de « bleed air » qui utilise l’air des compresseurs moteurs pour ventiler la cabine.
En cas de fuite, des substances comme l’huile peuvent se vaporiser et contaminer l’air. Le Boeing 787 Dreamliner se distingue en utilisant un système indépendant, évitant ainsi ce risque.
Le débat sur le syndrome aérotoxique persiste, bien que l’IATA n’ait pas établi de lien de causalité. Des études sont en cours pour évaluer la nocivité des expositions, mais le phénomène reste difficile à quantifier précisément.
Conséquences à long terme pour Jonathan Harris
Jonathan Harris continue de souffrir de migraines sévères, de dépression et d’anxiété, des symptômes qui entravent sa capacité à exercer son métier de professeur de droit. Ces troubles persistants l’ont poussé à demander une compensation pour perte de revenus et préjudice moral.
Boeing n’a pas encore réagi publiquement à ces accusations, tandis que Delta Air Lines a affirmé coopérer pleinement avec les autorités compétentes. L’impact de cet incident sur la vie de Harris souligne l’importance de traiter sérieusement les problèmes de qualité de l’air en cabine.
