Cecil Stanley Grace a traversé la Manche le 22 décembre 1910, a fait demi-tour à cause du mauvais temps, puis a disparu sans laisser de trace

Cecil Stanley Grace a traversé la Manche le 22 décembre 1910, a fait demi-tour à cause du mauvais temps, puis a disparu sans laisser de trace

Le 22 décembre 1910, le pilote britannique Cecil Stanley Grace disparaît mystérieusement lors d’une compétition aérienne prestigieuse.

Participant au prix d’aviation du baron Forest, il avait pour mission de réaliser le plus long vol en aéroplane britannique.

Son itinéraire, de Douvres à Reims, prend une tournure tragique.

La disparition de Cecil Stanley Grace : un mystère non résolu

Le 22 décembre 1910, le pilote britannique Cecil Stanley Grace disparaît mystérieusement, suscitant de nombreuses interrogations.

Il participait au prestigieux prix d’aviation du baron Forest, une compétition réservée aux pilotes britanniques, visant à réaliser le plus long vol en aéroplane de fabrication britannique.

L’objectif était de partir du Royaume-Uni pour rejoindre l’Europe.

Grace avait décollé de Douvres, espérant atteindre Reims, en France. Cependant, après avoir traversé la Manche, il fit demi-tour à cause de mauvaises conditions météorologiques.

Lire aussi :  Face aux nouvelles menaces dans le ciel européen, l’Irlande accélère et choisit la France pour moderniser sa défense aérienne

Malheureusement, lors de son retour, sa trace fut perdue, laissant planer le mystère.

Un retour périlleux

Après avoir traversé la Manche, Cecil Stanley Grace se retrouva confronté à des conditions météorologiques défavorables. Conscient du danger, il prit la décision prudente de rebrousser chemin.

Le paquebot « Pas-de-Calais » devait lui apporter une assistance précieuse pour regagner l’Angleterre en toute sécurité.

Cependant, lors de cette traversée retour depuis Calais, la situation prit une tournure tragique. La trace de Grace fut perdue en mer, et malgré les efforts pour le retrouver, il demeura introuvable.

La disparition de Cecil Stanley Grace me fascine parce qu’elle symbolise l’époque où voler relevait presque de l’aventure maritime. On savait décoller, mais revenir n’était jamais garanti.Jean, 52 ans, passionné d’histoire de l’aviation

Ce mystère persistant autour de sa disparition continue de hanter l’histoire de l’aviation.

thomas lemaire neowp

Journaliste passionné par l’innovation, la mobilité et l’aviation, Thomas suit de près l’évolution du transport aérien à travers le monde. Sur Observatair, il décrypte avec précision et curiosité les actualités des compagnies, les nouvelles liaisons et les grandes tendances qui redessinent le ciel mondial.