EVA Air, compagnie aérienne taïwanaise, traverse une tempête médiatique après un incident tragique impliquant une hôtesse de l’air.
Des excuses ont été présentées suite à une demande de certificat médical jugée indécente, révélant des failles dans la gestion des absences pour maladie et soulevant des questions sur la culture d’entreprise.

EVA Air s’excuse pour une demande inappropriée
Face à une vague d’indignation, EVA Air a exprimé ses regrets pour avoir maladroitement exigé un certificat médical d’une hôtesse de l’air décédée.
Cette demande, perçue comme insensible, a été faite peu après le décès de la jeune femme, qui aurait été contrainte de travailler malgré une santé déclinante.
La compagnie a attribué cette erreur à un employé administratif inexpérimenté, mais cette explication n’a pas convaincu le public. L’incident a mis en lumière des problèmes de gestion interne et un manque de compassion, exacerbant la crise de réputation d’EVA Air.
Une hôtesse contrainte de travailler malgré son état
Le drame s’est déroulé lors du vol BR-95 entre Milan et Taipei, le 25 septembre. L’hôtesse, déjà affaiblie, a signalé son malaise à son encadrement dès le début du vol retour.
Camille, 29 ans, hôtesse de l'air
Cependant, sa responsable de cabine a refusé de contacter la plateforme médicale Medlink, spécialisée dans les urgences en vol, et a exigé qu’elle continue son service pendant les treize heures de vol.
À l’arrivée à Taipei, la cheffe de cabine n’a pas demandé d’ambulance, obligeant l’hôtesse à traverser seule l’aéroport. Elle a finalement été transportée à l’hôpital, où elle est décédée peu après. Cette tragédie a mis en lumière des pratiques internes problématiques et a suscité une vive réaction du public.
Pression hiérarchique et réforme annoncée
Sous la pression du ministère taïwanais du Travail et du syndicat des hôtesses et stewards de Taoyuan, EVA Air a annoncé une révision immédiate de sa politique d’absences.
Clara, 34 ans, cheffe de cabine
La compagnie a promis qu’aucun membre du personnel navigant ne serait sanctionné pour un congé maladie, cherchant à éliminer la peur des sanctions en cas d’arrêt maladie. Cette décision vise à corriger une pratique critiquée de longue date.
EVA Air, confrontée à une crise de réputation, a reconnu la nécessité de revoir ses procédures internes. La compagnie a présenté ses excuses à la famille de l’hôtesse décédée et s’est engagée à éviter que de telles erreurs ne se reproduisent, soulignant l’importance de la sécurité et de la santé du personnel.




