Les survols de drones inconnus au-dessus de sites stratégiques belges suscitent de vives inquiétudes.
Depuis octobre 2025, ces incidents se multiplient, touchant bases militaires et aéroports. Face à cette menace d’espionnage, la Belgique renforce sa sécurité avec l’aide de l’Allemagne et de la France.
Multiplication des survols de drones en Belgique
Début octobre, le camp militaire d’Elsenborn-Butgenbach en Belgique a été survolé par quinze drones d’origine inconnue, déclenchant une enquête du parquet fédéral pour suspicion d’espionnage.
Depuis cet incident, les survols de drones se sont intensifiés, touchant divers sites militaires et aéroports à travers le pays.
Parmi les incidents notables, le camp de Marche-en-Famenne a été survolé à plusieurs reprises, et la base de Kleine-Brogel a également été ciblée, malgré l’utilisation infructueuse d’un brouilleur de drone.
🚨🇧🇪L’entièreté de l’espace aérien belge a été fermé ce soir, après le survol à grande vitesse de drones non-identifiés. Les vols se dirigeant vers Brussels Airport et Charleroi sont renvoyés vers l’Allemagne et les Pays-Bas. pic.twitter.com/8tV5V6FRgV
— Infotact (@infotactmedia) November 4, 2025
Le ministre de la Défense, Theo Francken, a exprimé ses inquiétudes quant à un possible espionnage.
Mesures de lutte antidrone en Belgique
Pour contrer la menace croissante des survols de drones, la Belgique a mis en place un plan de 50 millions d’euros pour acquérir des systèmes de lutte antidrone.
❗️ [ 🇧🇪 BELGIQUE ]
🔸️Les médias belges assurent que « l’activité des drones non identifiés sur le territoire belge est en hausse ». Ce week-end, plusieurs drones ont été repérés au-dessus du site militaire de Kleine-Brogel.
Le Ministre belge de la défense, Theo Francken,… pic.twitter.com/VVpJwW2S08
— Little Think Tank (@L_ThinkTank) November 2, 2025
Ce plan bénéficie du soutien international, notamment de l’Allemagne et de la France. L’Allemagne a déjà déployé des unités avancées de la Luftwaffe pour évaluer la situation et coordonner les efforts avec les forces belges.
La France a également répondu à l’appel de la Belgique, renforçant ainsi la sécurité collective européenne.
Ces initiatives s’inscrivent dans un contexte international où la neutralisation des drones reste un défi, comme en témoignent les difficultés rencontrées aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne et au Danemark.
La France en renfort : une coopération européenne renforcée
Face à la menace persistante des drones en Belgique, la France a été sollicitée pour fournir une équipe spécialisée en lutte antidrone.
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Cette intervention s’inscrit dans une stratégie de sécurité collective européenne, visant à renforcer la coopération entre les États membres face aux menaces hybrides.
La France, en déployant ses experts, démontre son engagement à soutenir ses voisins et à contribuer à la stabilité régionale.
Cette collaboration est cruciale dans le contexte actuel, où les menaces de drones se multiplient et nécessitent une réponse coordonnée.
En travaillant ensemble, les pays européens renforcent leur capacité à détecter, neutraliser et prévenir ces incidents, illustrant ainsi l’importance d’une solidarité internationale face aux défis sécuritaires modernes.
