Le 11 décembre 1924 marque un tournant dans l’histoire de l’aviation.
L’adjudant-chef français Florentin Bonnet établit un nouveau record mondial de vitesse, surpassant l’Américain Alford J. Williams.
Grâce à un monoplan innovant et un moteur puissant, Bonnet atteint une vitesse impressionnante, redéfinissant les limites de l’aviation.
Un vol vers l’histoire
Le 11 décembre 1924, Florentin Bonnet, adjudant-chef français, se prépare à défier le record mondial de vitesse sur base, détenu par l’Américain Alford J Williams avec 429,025 km/h.
#CeJourLà #OnThisDay – Le 11 décembre 1924, l’adjudant Florentin Bonnet bat aux commandes d’un avion Bernard-Ferbois le record du monde de vitesse avec 448,170 km/h à Istres. Ce record tiendra jusqu’en 1932. pic.twitter.com/q27OavfV6N
— Musée de l’Air et de l’Espace (@MuseeAirEspace) December 11, 2020
Bonnet, déjà détenteur du record français avec 393,340 km/h depuis le 8 novembre 1924, s’est intensément préparé pour cette tentative audacieuse. Animé par l’ambition de surpasser Williams, Bonnet s’élance avec détermination.
Sa préparation minutieuse et son expérience lui permettent d’atteindre une vitesse impressionnante, marquant ainsi un tournant dans l’histoire de l’aviation et affirmant sa place parmi les grands pilotes de son temps.
L’équipement de pointe
Florentin Bonnet a réalisé son exploit grâce à un monoplan innovant conçu par Adolphe Bernard. Cet appareil était équipé d’un moteur Hispano-Suiza de 12 cylindres, capable de délivrer une puissance impressionnante de 450 chevaux.

Cette combinaison technologique a permis à Bonnet d’atteindre une vitesse moyenne de 448,170 km/h, surpassant ainsi le précédent record.
La supervision rigoureuse du vol par le colonel Saqui-Sannes, accompagnée des chronométreurs MM. Gaudichard et Carpe, a été cruciale pour valider ce record.

Leur expertise a assuré un contrôle précis, garantissant l’authenticité de cette performance historique.


