L’armée de l’Air & de l’Espace (AAE) se prépare à transformer ses capacités de frappe en profondeur, intégrant des innovations technologiques majeures d’ici 2035.

Entre modernisation des armements et inspiration des stratégies israéliennes, l’AAE vise à renforcer sa dissuasion nucléaire et ses capacités conventionnelles pour relever les défis sécuritaires actuels.
L’armée de l’air et de l’espace : une évolution technologique en marche
D’ici 2035, l’armée de l’Air et de l’Espace prévoit une transformation technologique majeure.
Le Rafale standard F5, en tandem avec un drone de combat (UCAV), sera au cœur de cette évolution, transportant le missile hypervéloce ASN4G. Ces innovations renforceront la mission nucléaire aéroportée, permettant des frappes en profondeur plus efficaces.
En parallèle, l’intégration de ces technologies vise à améliorer les capacités conventionnelles, assurant une supériorité aérienne durable.
Cette avancée stratégique permettra de pénétrer les défenses ennemies et d’opérer avec une efficacité accrue, évitant ainsi des scénarios de conflit prolongé.
Renforcement des capacités conventionnelles
Pour renforcer ses capacités conventionnelles, l’armée de l’Air et de l’Espace doit moderniser ses munitions existantes, telles que les missiles SCALP, Meteor, MICA et Aster. Ces améliorations permettront de maintenir une supériorité aérienne et de soutenir efficacement la dissuasion nucléaire.
En parallèle, il est crucial de développer des solutions pour contrer les dispositifs de déni d’accès, notamment en réintroduisant des missiles antiradiations comme le STRATUS RS.
L’armée envisage également l’acquisition de missiles aérobalistiques, inspirée par les opérations israéliennes en Iran. Ces armes, difficiles à détecter et rapides, pourraient neutraliser les défenses sol-air adverses, créant ainsi des opportunités pour des frappes décisives.
Le rôle du missile RJ-10
Le développement du missile RJ-10, ou STRATUS RS, est crucial pour combler les lacunes actuelles en matière de missiles antiradiations.
En complément des missiles aérobalistiques, le RJ-10 renforcera les capacités SEAD, permettant à l’armée de l’Air et de l’Espace de pénétrer efficacement les défenses ennemies et d’assurer une supériorité aérienne durable.








