Il y a 115 ans, Georges Legagneux, pionnier de l’aviation française, s’élançait dans une course audacieuse entre Paris et Bruxelles.
Ce défi, organisé par l’Automobile Club de France, promettait un prix prestigieux pour le pilote le plus rapide, marquant ainsi une étape mémorable dans l’histoire de l’aviation.
Georges Legagneux et le défi du Grand Prix de l’Automobile Club de France
Le 13 novembre 1910, l’aviateur français Georges Legagneux s’apprête à relever un défi de taille : le Grand Prix de l’Automobile Club de France.
Ce concours prestigieux promet une récompense de 100 000 francs au pilote capable de réaliser un aller-retour entre Paris et Bruxelles en moins de 36 heures, avec une charge de 150 kg à bord.
On oublie souvent que ces hommes volaient littéralement à l’aveugle. Chaque minute passée dans les airs était une victoire sur la gravité, la mécanique et la météo.
Henri, 42 ans, historien de l’aéronautique
Legagneux, déjà reconnu pour ses exploits aériens, espère ajouter ce trophée à son palmarès.
Le défi est de taille, car il doit non seulement maîtriser son appareil, mais aussi affronter les caprices de la météo et les contraintes techniques de l’époque.
Le vol audacieux de Georges Legagneux vers Bruxelles
Le matin du 13 novembre 1910, Georges Legagneux décolle d’Issy-les-Moulineaux avec Robert Martinet à bord de son aéroplane biplan, pesant 5 500 kg.

Leur objectif est de rallier Bruxelles en un temps record. Le vol, d’une durée totale de 3 heures et 26 minutes, inclut deux escales de 20 minutes à Compiègne et Bavay.
6 juillet 1914 : Mort de Georges Legagneux, aviateur français. #CeJourLa pic.twitter.com/C2mK9PYsDp
— Jean-Marie GHIBAUDO ☨ 🇨🇵 (@JeanMarieGHIBAU) July 6, 2024
Malgré les conditions météorologiques difficiles, Legagneux parvient à atteindre Bruxelles. Cependant, les vents violents retardent leur retour en France, qui ne s’effectue que le lendemain, le 14 novembre 1910.


