Le projet Système de combat aérien du futur (SCAF) révolutionne la défense aérienne avec son cloud de combat essentiel, favorisant une communication fluide entre plateformes. Tandis que le Rafale F5, avec ses capacités avancées, se profile comme une alternative stratégique, la coopération internationale et l’innovation moteur demeurent au cœur des enjeux.
L’essor du cloud de combat
Le général Jérôme Bellanger souligne l’importance du cloud de combat dans le projet SCAF, qui dépasse même celle du nouvel avion de combat.
Ce cloud permet une communication fluide entre diverses plateformes, telles que les chasseurs, drones et avions de transport, assurant une connectivité essentielle.
L’interopérabilité avec d’autres programmes internationaux, comme le GCAP, est indispensable pour des opérations conjointes efficaces.
Cette architecture commune garantit que les forces alliées peuvent opérer ensemble, évitant les limitations actuelles observées avec des systèmes comme le F-35.
Le rôle du Rafale F5 dans le SCAF
Le Rafale F5 est conçu pour être un acteur clé du projet SCAF grâce à ses capacités avancées en connectivité et traitement de données. Considéré comme un “nouvel avion”, il incarne une rupture technologique, notamment en matière de combat collaboratif.
Sa capacité à s’intégrer dans un cloud interopérable, notamment avec le GCAP, est cruciale pour la supériorité aérienne future.
En cas d’échec du NGF, le Rafale F5 pourrait servir de plan B, surtout face aux désaccords entre Dassault Aviation et Airbus. Son développement nécessite des moteurs plus puissants, d’où le programme T-REX, essentiel pour sa performance et pour préparer les futurs moteurs du NGF.
Des moteurs puissants pour un avenir souverain
Le programme T-REX est important pour le développement des moteurs du Rafale F5, visant à augmenter la poussée de 7,5 à 9,5 tonnes.
Cette avancée est essentielle pour maintenir les performances du Rafale dans ses configurations les plus lourdes, sans compromettre son rayon d’action.
Le général Bellanger a exprimé sa confiance en Safran pour relever ce défi technologique. La production de moteurs par Safran est vitale pour la souveraineté nationale, garantissant l’indépendance technologique de la France.

Le général Bellanger est convaincu que Safran saura répondre aux exigences des futurs moteurs d’ici 2035 et 2040, renforçant ainsi la position stratégique du pays.




