Les avions MD-11 cloués au sol après un crash d’UPS, l’aviation américaine en alerte

Les avions MD-11 cloués au sol après un crash d'UPS, l'aviation américaine en alerte

La sécurité aérienne est à nouveau sous les projecteurs avec l’interdiction temporaire des vols de McDonnell Douglas MD-11 aux États-Unis.

Cette décision fait suite à un tragique accident à Louisville, incitant les principaux opérateurs à immobiliser leur flotte pour des inspections approfondies. L’enquête se concentre sur la maintenance et la robustesse des composants critiques.

Interdiction temporaire des vols MD-11 : une mesure nécessaire

La FAA a récemment décidé de suspendre temporairement les vols de McDonnell Douglas MD-11 aux États-Unis pour permettre une inspection approfondie de la flotte.

Cette décision fait suite à l’accident tragique survenu le 4 novembre à Louisville, où un MD-11 cargo de UPS a perdu son moteur gauche et son pylône lors du décollage, entraînant un incendie fatal.

Cet incident a causé la mort de 14 personnes, soulignant l’urgence d’une enquête approfondie. UPS et FedEx ont immobilisé volontairement leurs MD-11, soit plus de cinquante avions, pour garantir la sécurité et prévenir de futurs accidents.

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Retour sur les précédents accidents majeurs du MD-11

Le MD-11 a connu plusieurs accidents notables depuis son introduction en 1990. Parmi eux, le crash du vol Avient Aviation à Shanghai en 2009, qui a coûté la vie à l’équipage, et l’écrasement du vol Swissair 111 en 1998, causant 229 morts, sont particulièrement marquants. Ces incidents ont mis en lumière des problèmes de sécurité persistants.

En outre, des accidents impliquant des MD-11 de FedEx, comme ceux survenus à Tokyo en 2009 et à Newark en 1997, ont entraîné la destruction des appareils. Bien que ces incidents n’aient pas fait de victimes, ils soulèvent des questions sur la fiabilité du modèle.

Le MD-11 : un triréacteur au destin mouvementé

Face à l’accident de Louisville, UPS et FedEx ont immobilisé volontairement plus de cinquante MD-11, représentant entre 9 et 12% de leur flotte cargo.

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Cette décision, prise par précaution et sur recommandation du constructeur, vise à garantir la sécurité et à prévenir de futurs incidents.

Pour pallier l’impact opérationnel, les deux compagnies ont mis en place des plans de contingence. Elles réaffectent d’autres appareils et optimisent leurs ressources pour maintenir le service, assurant ainsi la continuité de leurs opérations malgré cette immobilisation temporaire.

thomas lemaire neowp

Journaliste passionné par l’innovation, la mobilité et l’aviation, Thomas suit de près l’évolution du transport aérien à travers le monde. Sur Observatair, il décrypte avec précision et curiosité les actualités des compagnies, les nouvelles liaisons et les grandes tendances qui redessinent le ciel mondial.