Le ciel européen en 2025 présente un paradoxe intrigant : bien que les annulations de vols aient diminué, la ponctualité reste un défi majeur.
Les passagers continuent de faire face à des retards fréquents, exacerbés par des problèmes structurels persistants et une gestion complexe du trafic aérien.
Une baisse des annulations de vols en Europe en 2025
En 2025, le taux d’annulations de vols en Europe a diminué, passant de 0,83 % en 2024 à 0,56 %. Cette amélioration représente un soulagement pour les passagers, qui bénéficient d’une plus grande fiabilité dans leurs voyages.
Les compagnies aériennes semblent avoir intensifié leurs efforts pour optimiser leurs opérations et réduire les annulations, ce qui pourrait inclure une meilleure gestion des ressources et une planification plus rigoureuse.
Cette tendance positive pourrait également être le résultat d’une collaboration accrue entre les compagnies aériennes et les autorités aéroportuaires pour minimiser les perturbations. Les passagers peuvent ainsi espérer une expérience de voyage plus sereine et prévisible, renforçant la confiance dans le transport aérien.
La ponctualité des vols en France : un défi persistant en 2025
En 2025, la ponctualité des vols en France reste préoccupante, avec 32 % des vols partant en retard. Cette situation s’explique en partie par la congestion persistante des aéroports, où le trafic intense dépasse souvent les capacités d’accueil.
Les infrastructures aéroportuaires peinent à suivre le rythme croissant des voyageurs, entraînant des retards fréquents.
Par ailleurs, les limites du contrôle aérien contribuent également à ces retards. Les systèmes de gestion du trafic aérien, souvent saturés, peinent à coordonner efficacement les nombreux vols, exacerbant ainsi les délais. Ces défis structurels nécessitent des solutions innovantes pour améliorer la ponctualité.
Les compagnies low cost face à des retards massifs en 2025
En 2025, les compagnies low cost comme easyJet et Ryanair sont particulièrement touchées par des retards massifs. EasyJet affiche un taux de 43,03 % de vols retardés, tandis que Ryanair enregistre 41,11 %.
Ces chiffres illustrent une tendance structurelle alarmante, exacerbée par des rotations courtes et des aéroports saturés.

TAP Air Portugal, bien que non low cost, se distingue avec un taux record de 47,01 % de vols retardés. Cette situation souligne les défis persistants du secteur aérien, où la ponctualité reste un problème majeur malgré une légère amélioration du contexte opérationnel par rapport à 2024.


