La France a récemment déployé un détachement antidrone en Belgique suite à des survols de drones inconnus sur des sites sensibles.
Ce phénomène, qui touche également d’autres pays, souligne l’urgence d’adapter les mesures de sécurité face à l’évolution rapide des technologies de drones et de renforcer la législation pour protéger les infrastructures critiques.
Intervention française en Belgique : une réponse nécessaire
Face aux survols inquiétants de drones d’origine inconnue au-dessus des bases aériennes belges de Kleine-Brogel et de Florennes, la France a décidé d’intervenir en envoyant un détachement de lutte antidrone.
🇧🇪 Belgium enlists foreign troops to combat drones – Reuters
🇫🇷🇩🇪🇬🇧 French and German anti-drone teams have arrived in Belgium, as well as 20 specialists from the Royal Air Force of Great Britain, who will be equipped with systems capable of jamming the electronic signals needed… pic.twitter.com/amZQOxGua7
— MAKS 25 🇺🇦👀 (@Maks_NAFO_FELLA) November 10, 2025
Ce détachement est composé de militaires de l’armée de Terre et de l’armée de l’Air & de l’Espace, équipés de fusils brouilleurs.
L’importance de cette intervention réside dans la confidentialité des capacités antidrone fournies par la France, garantissant une protection efficace des sites sensibles.
Cette coopération souligne la nécessité de sécuriser l’espace aérien face à des menaces croissantes.
Réactions internationales face aux survols de drones
Les survols de drones près des sites militaires ne concernent pas uniquement la Belgique.
Des pays comme les États-Unis, l’Allemagne, le Danemark et le Royaume-Uni sont également touchés par ce phénomène.
Drones over Denmark again.
A “state of emergency” could be declared in Denmark due to drones flying across the country – they have been spotted near several airports and the Skrydstrup air base, where F-16s and F-35s are stationed – TV2 and the Danish police.
NATO’s weakness… pic.twitter.com/w0Ei1b0utk
— Jürgen Nauditt 🇩🇪🇺🇦 (@jurgen_nauditt) September 25, 2025
Au Royaume-Uni, près de 200 drones non identifiés ont été observés autour des installations militaires cette année.
Le ministère britannique de la Défense prend cette menace très au sérieux, soulignant l’importance de la sécurité du personnel et des infrastructures.
En réponse, le Royaume-Uni envisage d’autoriser ses forces à abattre les drones non identifiés. Cette mesure reflète la gravité de la situation et la nécessité d’une réponse ferme face à l’évolution rapide des technologies de drones.
La coopération internationale et l’adaptation des législations sont essentielles pour contrer efficacement ces menaces aériennes.
Protéger nos sites sensibles : une priorité absolue
La protection des sites sensibles, qu’ils soient militaires ou civils, est cruciale face à l’évolution des menaces, notamment celles posées par les drones.
Le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) propose d’élargir le cadre juridique pour permettre aux opérateurs de se doter de capacités antidrone interopérables avec celles des armées.
Cette initiative vise à renforcer la sécurité en intégrant des technologies avancées et en assurant une coordination efficace entre les différents acteurs.
🔴 La lutte anti-drones
🎙️ Suivez l’audition du général de corps aérien Marc Le Bouil, commandant de la Défense aérienne et des opérations aériennes (@CDAOAofficiel).#DirectAN https://t.co/qt1oRl5Tg6
— Assemblée nationale (@AssembleeNat) November 12, 2025
Par ailleurs, cibler les télépilotes et inspecter les véhicules autour des sites sensibles sont des mesures nécessaires, inspirées par l’exemple ukrainien où des drones ont été lancés depuis des camions.
Le général Le Bouil souligne l’importance d’une évolution législative pour permettre la fouille des véhicules, afin de détecter et neutraliser les menaces potentielles.
Cette approche proactive est essentielle pour anticiper et contrer les nouvelles formes de menaces.
