Le nouveau système numérique d’entrée et de sortie (EES) de l’Union européenne, lancé le 12 octobre 2025, promet de transformer les contrôles frontaliers grâce à l’identification biométrique. Malgré des débuts chaotiques, notamment à l’aéroport de Bruxelles, l’UE reste confiante quant à l’amélioration future de la sécurité et de l’efficacité des passages frontaliers.

Un système révolutionnaire pour sécuriser les frontières
Le nouveau système d’entrée et de sortie (EES) de l’Union européenne, mis en service le 12 octobre 2025, vise à renforcer la sécurité des frontières et à fluidifier les contrôles.

Ce dispositif remplace le tampon manuel sur les passeports par une identification biométrique, incluant la prise d’empreintes digitales et de photographies faciales.
L’EES concerne 29 pays participants et s’applique à tous les ressortissants de pays tiers, y compris ceux du Royaume-Uni et des États-Unis. L’UE s’engage ainsi à améliorer la sécurité commune et à faciliter les déplacements grâce à un suivi numérique des entrées et sorties.
Des débuts chaotiques à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem
Dès son lancement, le système EES a provoqué des files d’attente interminables à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem, notamment pour les voyageurs non européens.
L’Américaine Rebecca Wells a décrit des files bien plus longues que pour les citoyens européens et un manque d’informations claires sur le processus. Elle a même vu son passeport tamponné manuellement, malgré le nouveau système.
La Police fédérale belge a attribué ces retards à une combinaison de facteurs, sans confirmer que l’EES en soit la cause principale. Le lancement du système a coïncidé avec une période de fort trafic, ce qui a exacerbé les lenteurs observées.
Des infrastructures impressionnantes à Bruxelles
Pour soutenir le déploiement du système EES, l’aéroport de Bruxelles a inauguré 12 box de contrôle frontalier, 33 caméras pour photos faciales, 61 kiosques d’enregistrement automatisé et 36 e-gates.
Ces installations visent à améliorer l’efficacité des contrôles et à réduire les temps d’attente pour les voyageurs.

Le déploiement du système EES se fera progressivement jusqu’en 2026, avec une pleine opérationnalité prévue pour le 10 avril 2026 à toutes les frontières extérieures de l’espace Schengen. Ces infrastructures modernes permettront d’accompagner la montée en puissance du système tout en maintenant la fluidité du trafic passagers.


