Wizz Air s’apprête à transformer le paysage aérien israélien avec l’ouverture d’une base opérationnelle prévue pour le printemps 2026.

Cette initiative promet de dynamiser le marché, alors que les compagnies concurrentes réduisent leurs opérations. Une opportunité pour les voyageurs en quête de tarifs plus abordables.
Wizz Air s’installe en Israël : un tournant stratégique
Wizz Air prévoit d’ouvrir une nouvelle base en Israël au printemps 2026, ciblant une date autour de mars ou avril. Cette initiative est conditionnée par la finalisation des discussions réglementaires d’ici fin janvier.
Le contexte est favorable à cette expansion, car Ryanair a suspendu ses vols vers Israël et easyJet ne prévoit pas de retour avant le printemps 2026.
Cette situation limite les capacités aériennes et maintient des prix élevés au départ de Tel-Aviv. L’arrivée de Wizz Air pourrait donc offrir une alternative compétitive, contribuant à réduire les tarifs pour les voyageurs israéliens.
Une offensive commerciale pour casser les prix
Wizz Air prévoit d’investir 1 milliard de dollars sur trois ans en Israël, avec le stationnement d’une dizaine d’avions et la création de jusqu’à 4 000 emplois, dont environ 500 directs.
L’objectif est de mettre en place une infrastructure de transport aérien à bas coûts pour contribuer à la baisse du coût de la vie.
Actuellement, Wizz Air exploite 21 routes depuis Israël et vise près de 50 lignes, ajoutant environ 4 millions de sièges sur trois ans. Cette expansion permettrait d’augmenter les fréquences et d’optimiser les rotations, renforçant ainsi la concurrence sur le marché.
Mais sous une forte opposition des compagnies israéliennes
Les compagnies israéliennes El Al, Arkia et Israir s’opposent fermement à l’arrivée de Wizz Air, qu’elles perçoivent comme une menace pour la résilience nationale et leur accès aux créneaux stratégiques à l’aéroport Ben Gourion.
Elles craignent que cette concurrence accrue ne fragilise leur position en cas de crise, compromettant ainsi la continuité du trafic aérien.
Parallèlement, ces transporteurs font face à des critiques pour avoir augmenté les prix des billets et réalisé des profits records, profitant du retrait de nombreuses compagnies étrangères. Le contexte régional reste tendu, avec le retrait de Ryanair et le report du retour d’easyJet, exacerbant les tensions sur le marché.




